Trois choses à savoir après l’inculpation d’Aung San Suu Kyi. Asie Birmanie : après le coup d'Etat, la Chine conserve plusieurs fers au feu Le régime communiste se refuse à condamner la prise du pouvoir par l'armée dans un pays stratégique pour lui. ... Qui sont les manifestants opposés au coup d’Etat ? Le premier a eu lieu en 1962, sous les ordres du général Ne Win resté vingt-six ans au pouvoir. ». Birmanie; Page non trouvée. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que la fille du général Aung San, l’un des héros de l’indépendance, se retrouve ainsi sous surveillance. Le titre lui-même peut être provisoire. Pourquoi l’armée a-t-elle mené ce coup d’État ? Le 30 janvier, l'armée dément vouloir perpétrer un coup d'État[2]. L’armée a perpétré un putsch en Birmanie ce 1 er février, tôt dans la matinée, alors que le Parlement issu des dernières élections législatives devait entamer aujourd’hui sa première session. L'armée s'empare de l'hôtel de ville de Rangoun — la plus grande ville du pays — en déployant cinq camions militaires et des soldats. La Birmanie n’a eu que trois présidents civils entre l’indépendance, en 1948, et l’année 1988. Le 9 février, une jeune manifestante de 20 ans, Mya Thwate Thwate Khaing, est atteinte en pleine tête par l'une de ces balles et devient un symbole de lutte contre le pouvoir militaire dans le pays et sur les réseaux sociaux[31]. Le même jour, Min Aung Hlaing s'exprime sur la chaîne de télévision de l'armée : il s'engage à « la tenue d’élections libres et justes », à la fin de l’état d’urgence mis en place pour un an et promet un régime militaire « différent »[30]. France : Le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian demande la libération immédiate et sans condition d'Aung San Suu Kyi et des dirigeants birmans arrêtés. Le conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution exigeant la libération immédiate d’Aung San Suu Kyi et le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a dénoncé à plusieurs reprises ce coup d’État. La Chine utilise alors son véto pour bloquer une proposition de résolution condamnant le coup d'État. Depuis son indépendance, en 1948, la Birmanie est régulièrement secouée par des coups d’État. Le coup d'État de 2021 en Birmanie est une opération militaire menée le 1er février 2021 par l'armée birmane. En Birmanie, la répression meurtrière est en marche. Début 2021, cette dernière est ainsi proche d'être en capacité d'orienter l'armée vers une réforme du système constitutionnel en vigueur[4],[5]. Le 26 février 2021, l'ambassadeur de Birmanie à l'ONU Kyaw Moe Tun rompt avec la junte, et réclame lors d'un discours à l'ONU la fin immédiate du coup d'État militaire en Birmanie. Trois autres manifestants sont tués le week-end du 20 février à Mandalay et à Rangoun, lors d’affrontements avec la police[35],[36]. Coup d’État en Birmanie. Le 1er février 2021, l’armée birmane a renversé le gouvernement d’Aung San Suu Kyi, mettant fin à une fragile transition démocratique. 1992. Le même jour, Facebook supprime la page principale de l’armée birmane, estimant qu’elle « enfreint les règles du réseau social relatives aux incitations à la violence »[37]. » Depuis, l’armée s’est substituée à la monarchie. Le parti au pouvoir d’Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie, remporte une large victoire aux élections législatives. À Naypyidaw, la police du Myanmar tire sur les manifestants, avec des balles réelles, selon le laboratoire des preuves de crise d’Amnesty International (ce que souhaite démentir l'armée birmane)[31],[32]. « la tenue d’élections générales libres et équitables », « exhorte la population [...] à réagir et à manifester de tout cœur contre le putsch mené par l’armée », « ces développements portent un coup dur aux réformes démocratiques en Birmanie », « s’opposent à toute tentative de modification des résultats des récentes élections ou d’entrave à une transition démocratique en Birmanie », « à libérer tous les responsables du gouvernement ainsi que les dirigeants de la société civile et à respecter la volonté du peuple de Birmanie tel qu’exprimé lors des élections démocratiques », « le processus démocratique et les dispositions constitutionnelles seront maintenus en Birmanie », « la libération des parties prenantes, y compris la conseillère d'État Aung San Suu Kyi », « rétablir rapidement le système politique démocratique », « régler leurs différends dans le cadre de la constitution et des lois afin de maintenir la stabilité politique et sociale », « remplacement des ministres civils par des militaires », « ajustement de la structure déséquilibrée du pouvoir. Les militaires se sentent d’autant plus légitimes qu’ils ont toujours été garants de l’intégrité territoriale de ce pays qui compte 130 minorités ethniques. En Birmanie, ce coup d’Etat n’est pas un coup d’essai pour l’armée. → À LIRE. En 2017, ils sont ainsi intervenus avec une extrême violence contre les Rohingyas, une minorité musulmane dont la citoyenneté n’est pas reconnue. Le coup d'État est suivi de manifestations de grande ampleur. Le général Saw Maung est renversé par un coup d’État du général Than Shwe. Le 16 février, Min Ko Naing, leader du soulèvement populaire de 1988, appelle à ne pas céder face à l’armée[17]. Coup d’Etat militaire en Birmanie, Aung San Suu Kyi arrêtée. Surprise par l’ampleur d’un mouvement populaire, qui s’inspire des révoltes de Hong Kong et de Thaïlande, la junte a utilisé des balles réelles pour disperser les manifestants. L’armée est très impopulaire en Birmanie. Les militaires ont arrêté Aung San Suu Kyi, cheffe de facto du gouvernement civil. Après des jours de rumeurs, Aung San Suu Kyi et le président Win Myint sont arrêtés par l'armée, qui proclame alors l'état d'urgence, nomme l'un des siens président par intérim et confie les pleins pouvoirs à son commandant en chef Min Aung Hlaing. Le 4 février, le président des États-Unis Joe Biden a déclaré : « Ceci ne peut être mis en doute : dans une démocratie, la force ne peut être utilisée contre la volonté du peuple »[25]. Union européenne : Le président du Conseil européen Charles Michel « condamne fermement le coup d'État en Birmanie et appelle les militaires à libérer tous ceux qui ont été illégalement détenus »[8]. Après des jours de rumeurs, Aung San Suu Kyi et le président Win Myint sont arrêtés par l'armée, qui proclame alors l'état d'urgence, nomme l'un des siens président par intérim et confie les pleins pouvoirs à son commandant en chef Min Aung Hlaing. Un « remplacement des ministres civils par des militaires ». Symbole de la lutte contre les militaires et du renouveau démocratique, Aung San Suu Kyi a cependant terni son image aux yeux de l’Occident en défendant l’armée après les massacres de Rohingyas. En 1988, les militaires réprimèrent avec une grande brutalité plusieurs épisodes de soulèvement populaire en faveur de la démocratie dans les rues de Rangoun, alors capitale d’un pays qui s’appelait encore Burma (Birmanie). Un mouvement de désobéissance civile se met en place à partir du 6 février : plusieurs centaines de milliers de manifestants défilent dans les grandes villes birmanes pour rejeter le coup d'État. Depuis son indépendance, en 1948, la Birmanie est régulièrement secouée par des coups d’État. Les télécommunications dans le pays sont fortement impactées : les lignes téléphoniques fixes sont coupées[13] ; la télévision publique a cessé de diffuser en évoquant des « problèmes techniques » et l'accès à Internet serait gravement perturbé depuis 3 h[14]. Ce coup d'Etat intervient alors que le Parlement issu des dernières législatives devait entamer sa première session ce lundi. Les élections législatives birmanes de 2020 sont remportées comme les précédentes par la Ligue nationale pour la démocratie (LND), dirigée par Aung San Suu Kyi. Coup d'Etat en Birmanie : pourquoi Facebook est la cible de la junte militaire 15h51 , le 4 février 2021 L'ambassadeur achève avec émotion son discours en birman avec trois doigts levés (en), symbole de la protestation dans son pays[24]. Août 2017. L’Union européenne s’est dite « prête » à adopter des sanctions. États-Unis : Les États-Unis, par l'intermédiaire de la porte-parole de la Maison-Blanche Jen Psaki « s’opposent à toute tentative de modification des résultats des récentes élections ou d’entrave à une transition démocratique en Birmanie »[12]. Allemagne : Le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas considère que « les actions militaires compromettent les progrès réalisés jusqu'à présent vers un changement démocratique » et appelle à la libération des membres du gouvernement et du parlement arrêtés. N’hésitez pas à l’améliorer en veillant à citer vos sources.La dernière modification de cette page a été faite le 1 avril 2021 à 20:57. Premières élections générales libres depuis 1990. Le coup d’Etat en Birmanie était « inévitable pour le pays », selon l’armée Washington a formellement accusé, mardi, les militaires birmans d’avoir perpétré un « coup d’Etat ». Elle a été au pouvoir entre 1962 et 2011. »[27]. Ce lundi 1er février, l'armée birmane a pris le pouvoir, emprisonnant les dirigeants du pays dont la leader historique Aung San Suu Kyi, et le président de la République Win Myint. L'armée déclare la loi martiale dans plusieurs parties du territoire, interdit les rassemblements de plus de 5 personnes et met en place un couvre-feu de 20 h à 4 h[30]. Covid-19 en Italie : des "chambres à câlins" dans les maisons de retraite ». 1962. Et le dernier en 2021. (Rangoun) La Birmanie a été lundi le théâtre d’un coup d’État de l’armée qui a arrêté la cheffe de facto du gouvernement civil Aung San Suu Kyi, proclamé l’état d’urgence pour un … Turquie : Le gouvernement turc « condamne fermement la prise de pouvoir par l'armée birmane » et appelle à « la libération immédiate des dirigeants élus, des responsables politiques et des civils arrêtés ». « L’armée est dans l’ADN même du pays » expliquait à La Croix, le 17 février, David Camroux, chercheur au Centre de recherches internationales (Ceri) de Sciences-Po Paris, spécialiste de l’Asie-Pacifique. Le vice-président Myint Swe, membre du PUSD, devient président par intérim et transfère, comme l'autorise la constitution[7],[8],[9],[10],[11] les pleins pouvoirs au chef de l'armée, Min Aung Hlaing, qui proclame l'état d'urgence pour un an et dissout le parlement[12]. « La grande tragédie historique de la Birmanie remonte au début de la colonisation britannique en 1885, lorsque le roi a été contraint à l’exil. Le deuxième en 1988, le troisième en 1992. Les Britanniques ont brisé d’un coup le symbole sacré de l’unité nationale. Coup d’État en Birmanie: «Pourquoi l’armée, qui a d’énormes pouvoirs, fait-elle ça maintenant?» Depuis dimanche, les militaires birmans ont repris le … Les militaires birmans contre-attaquent sur fond de diplomatie. 1988. Vous êtes connecté(e) automatiquement pour 24h. ... Les forces de l'ordre font face aux manifestants qui protestent contre le coup d'Etat, à Naypyidaw (Birmanie), le 15 février 2021. Ses médias ne parlant pas d'un coup d'État mais d'« un important remaniement ministériel ». La victoire de la ligue est encore plus marquée qu'auparavant, tandis que le Parti de l'union, de la solidarité et du développement (PUSD) — contrôlé par l'armée — ne remporte que quelques dizaines de sièges. Par anonyme . Mais si la célèbre opposante est critiquée sur la scène internationale, elle reste très populaire en Birmanie où une large partie de la population rejette les Rohingyas. Le 1er février dernier, le général Min Aung Hlaing a renversé le gouvernement élu démocratiquement en 2015 et décrété l’État d’urgence pour un an. Coup d’État militaire du général Min Aung Hlaing. Votre mot de passe doit comporter au moins 6 caractères, sans espace. 20 mars 2016. Nouveau coup d'État en Birmanie. Son procès s’est ouvert le 1er mars. 8 novembre 2020. Les militaires n’ont pas supporté l’humiliation des législatives et ont eu peur que leurs prérogatives ne diminuent encore avec la victoire écrasante du parti d’Aung San Suu Kyi, devenue la femme forte de la Birmanie. 2015. Nous considérerons les suites à donner à ces actions avec nos partenaires européens », « cette arrestation [...] constitue[nt] une inacceptable remise en cause du processus démocratique engagé depuis une dizaine d’années », « au strict respect des résultats des élections du 8 novembre », « condamne le coup d'État en Birmanie et l'emprisonnement illégal de civils », « à respecter l'État de droit, à résoudre [ses] différends par des mécanismes légaux et à libérer immédiatement tous les dirigeants (politiques) issus de la société civile et les autres personnes détenues illégalement », « la tenue d’élections libres et justes », « enfreint les règles du réseau social relatives aux incitations à la violence », Parti de l'union, de la solidarité et du développement, ministère des Affaires extérieures indien, ministre allemand des Affaires étrangères, ministre des Affaires étrangères français, ministre des Affaires étrangères australienne, http://www.asahi.com/ajw/articles/14162323, L'ambassadeur de Birmanie à l'ONU rompt spectaculairement avec la junte, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Coup_d%27État_de_2021_en_Birmanie&oldid=181466193, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article contenant un appel à traduction en anglais, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Proclamation de l'état d'urgence pour un an, * : considéré comme un coup d'État par certains observateurs. C'est au petit matin de ce lundi 1er février 2021 que les militaires ont arrêté la cheffe du gouvernement Aung San Suu Kyi. Le premier a eu lieu en 1962, sous les ordres du général Ne … VIDÉO SUIVANTE. Birmanie : Aung San Suu Kyi de nouveau inculpée au lendemain d’une répression meurtrière, « Ces accusations ne sont qu’un prétexte pour justifier son arrestation, analyse Dorian Malovic, spécialiste de l’Asie à La Croix. ». En 1990, après l’annulation des élections remportées par son parti, elle est assignée à résidence par la junte militaire et y restera quinze ans. Surprise par un mouvement de contestation inédit, la junte a durci la répression, qui a déjà fait plusieurs dizaines de morts. Pourquoi est-elle au cœur de cette crise ? Birmanie : un coup d'État et une répression sanglante Une présence régulière sur le rond-point Royal Lotus Cependant, certains remettent en question la véracité de cette séquence. Elle déploie également des camions aux alentours des ambassades américaine et australienne[13]. Quelle est la situation actuelle ? Birmanie, retour à la ... Coup d’État militaire en Birmanie, Aung San Suu Kyi arrêtée.
Centre Régional œuvres Univ Scolaires Caf,
Français à L'étranger,
Offre D'emploi Le Mans Sans Diplome,
China Dram Company,
Grille Salaire Novotel,
Dans Quelle Case Déclarer La Prime De Participation,
Certificat En Biotechnologie,
Salaire Consultant Fonctionnel Capgemini,
Bernard Minet Metal Band Capitaine Flam,
La Mort De Henri Christophe,