« Rien ne les abat comme de voir de leur propre peuple se retourner contre eux, écrit Crook au sujet de sa poursuite réussie de Geronimo. Les Amérindiens et les guerres entre Européens, Division et recrutement des Amérindiens par les colons, Révolte de Nathaniel Bacon et guerres liées à l'esclavage, La guerre de la Jeune Amérique (1790-1794), Guerre des Apaches chiricahua (1861-1872), Guerre des Apaches chiricahua (1876-1886), History of the Negro Race in America from 1619 to 1880, Volume 1 Par George W. Williams, page 236. La résistance amérindienne n’est en réalité qu’une succession de, Ainsi au cours des années 1830, les États-Unis obtiennent la soumission des Séminoles, en partie grâce au recrutement d’alliés dans cette tribu et dans celle des Creeks et en incitant les esclaves noirs, ralliés aux Amérindiens en révolte, à entrer dans l’, discipline ou l’effort collectif. Les Nez-Percés restants libres se divisent en trois groupes : certains rejoignent la réserve, d'autres se dirigent vers les plaines à bisons, le dernier groupe tente de s'échapper au Canada. discipline ou l’effort collectif. Contrairement à leurs cousins « yankees », les colons anglais du Sud n’hésitent pas à constituer des détachements de plusieurs milliers d’hommes pour combattre l’empire espagnol ou les Français sur la côte du golfe du Mexique ou les tribus turbulentes. Ils firent davantage : ils adoptèrent également, et adaptèrent, les techniques de guerres indigènes. Cinq tribus refusent d'être enfermées dans une réserve, dont celle de Vieux Chef Joseph. Le conseil du Connecticut suggère à la Bay Colony de « concéder (aux alliés amérindiens) tout le butin, de leur donner des vivres, des munitions et une solde tant qu’ils sont en mission ». Le traité de Fort Stanwik provoque une pression supplémentaire des colons. Tout commence lorsque le gouvernement des États-Unis ne livre pas comme promis les marchandises dues pour l'achat de terres aux Sioux Santees (ou Dakotas) et aux tribus Sioux Sisseton-Wahpeton. Le désastre de Braddock se trouve partiellement effacé par l’échec de la contre-offensive française contre Fort Edward en septembre 1755. Guerre bactériologique J'avais entendu parler de couvertures contaminées, généreusement "offertes" aux indiens… Toute colonisation a son génocide, plus ou moins réussi… Les enjeux de cette représentation étaient multiples, comme les publics auxquels elle était destinée. Ainsi au cours des années 1830, les États-Unis obtiennent la soumission des Séminoles, en partie grâce au recrutement d’alliés dans cette tribu et dans celle des Creeks et en incitant les esclaves noirs, ralliés aux Amérindiens en révolte, à entrer dans l’US Army contre la promesse de leur affranchissement. Son fils Jeune Chef Joseph continue de refuser ce traité, et d'entretenir de bonnes relations avec les autorités de Wallowa. Les conflits entre européens et amérindiens débutant dès l'exploration et la colonisation du Nouveau Monde, les conflits décrits dans l’article ne sont qu'une fraction de ceux-ci. S’il avait pris la peine de recruter des. Les treize colonies comptent 4 millions d'habitants en 1776, année de la Déclaration d'indépendance. désignation d'un Commissaire aux affaires indiennes, au ministère de la guerre ; la Cour Suprême décide que les lois de Géorgie ne peuvent s'appliquer aux Cherokees, et que le gouvernement fédéral a obligation de faire respecter les traités conclus avec la nation Cherokee. Comment le mercenaire suisse Henry Bouquet (1719-1765) a joué un rôle douteux dans la guerre des Anglais contre les indigènes d'Amérique du Nord. Ils se tiennent à l’écart des expéditions françaises pendant les périodes de petite vérole — de 1756 à 1758 —, un facteur qui contribue à maintenir les Français sur la défensive. Elles se sont prolongées au, L'ensemble des combats et massacres livrés entre les États-Unis et les Indiens fait, Les Amérindiens et les guerres entre Européens. Serge Noirsain, Les guerres indiennes du Texas et du Nouveau-Mexique (1825-1875), Economica, coll. Malgré cet encadrement militaire forcé, la répression, les combats sporadiques et la spoliation de leurs terres continuent jusqu'aux années 1890. Qui étaient ces indiens d'Amérique et leurs origines ? République du Texas (1836–1846) Ce traité aggrava les conditions de vie des Amérindiens. Les chefs coloniaux sont nombreux à estimer que les alliés amérindiens causent plus de difficultés qu’ils ne sont utiles, et encouragent le développement d’unités de chasseurs à cheval français. Royaume d'Angleterre (1607–1707) L'emploi du nom Pequot devient hors-la-loi dans les colonies anglaises. L’historien américain John M. Gates remarque que « les Amérindiens n’étaient capables que de violence ponctuelle, de guérillas qui, si elles témoignaient d’éclairs de génie tactique, étaient dépourvues de toute réflexion stratégique ». Dans la Nouvelle-Angleterre du XVIIe siècle, les colons découvrent que la collaboration avec les Amérindiens, éclaireurs, alliés au combat, agents de renseignement et instructeurs tactiques, constitue la meilleure prévention contre le désastre militaire. Robert Marshall Utley et Wilcomb E. Washburn, guerre de 1658 contre les Indiens caraïbes, http://www.common-place.org/vol-03/no-01/reviews/hall.shtml, http://www.waywelivednc.com/before-1770/tuscarora-war.htm, Liste des peuples indigènes des Amériques, Politique indienne du gouvernement américain, Éclaireurs indiens de la United States Army, Déclaration des droits des peuples autochtones, Intervention alliée pendant la guerre civile russe, Coalition internationale en Irak et en Syrie, Opérations aériennes de la coalition internationale en Syrie, Interventions militaires des États-Unis dans le monde, List of the lengths of American participation in major wars, Acquisitions territoriales des États-Unis, Covert United States foreign regime change actions, Pertes humaines américaines lors des guerres impliquant les États-Unis, Déclaration d'indépendance des États-Unis, Treizième amendement de la Constitution des États-Unis, Quatorzième amendement de la Constitution des États-Unis, Quinzième amendement de la Constitution des États-Unis, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerres_indiennes&oldid=177406269, Article manquant de références depuis mars 2015, Article manquant de références/Liste complète, Article contenant un appel à traduction en anglais, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Article avec une section vide ou incomplète, Portail:Forces armées des États-Unis/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. La dépendance ainsi créée est parfois aussi fatale que l’absence totale d’auxiliaires indiens. Le grand historien des guerres indiennes Robert Utley soutient que la pression continue de l’immigration dans les Amériques, plus sûrement que les forces armées, a privé les Indiens de leurs terres et tous moyens de subsistance, ne leur laissant d’autre choix que la soumission. Moins nombreux sur la scène nord-américaine, les Français ont, plus que les Britanniques, besoin des Amérindiens. Les chefs coloniaux sont nombreux à estimer que les alliés amérindiens causent plus de difficultés qu’ils ne sont utiles, et encouragent le développement d’unités de chasseurs à cheval français. Mais dès que la … Et quand j’étais gamine, il y … Mais en Nouvelle-Angleterre, certains préjugés rendent la vie dure à l’égard des peuples autochtones, accusés de vendre leur poudre à canon, de prévenir leurs frères amérindiens de l’approche d’une colonne, de se battre sans rigueur ni discipline, à quoi s’ajoute la conviction, solidement enracinée, que la guerre d’embuscade est déshonorante. Les forces expéditionnaires des conflits impliquant Français, Canadiens et Amérindiens, issues de la guerre de, éclaireurs amérindiens, peut-être Edward Braddock aurait-il évité le massacre de ses troupes par un détachement de Français et d’Amérindiens deux fois moins important, sur la piste de Fort Duquesne (Pittsburgh), en juillet 1755. Elles ne perçoivent pas davantage qu’il s’agit pour elles de mener une guerre de survie, cela rend extrêmement aléatoire tout mouvement unifié de résistance, chaque groupe ou clan décidant pour lui-même s’il est de son intérêt de combattre ou de faire la paix. En 1773, le Parlement anglais contraint les colons à acheter leur thé à la compagnie des Indes qui était la seule autorisée à vendre ce produit dans les colonies anglaises. Se produisant de 1754 à 1763, il a contribué au déclenchement - puis a fait partie de la guerre de Sept Ans. En janvier 1879, Morning Star et ses compagnons s'évadèrent de Fort Robinson. Dominion du Canada (1867-1924). Cette décision n'a jamais été appliquée par le président Jackson. États confédérés d'Amérique (1861–1865) On estime la population du campement des Cheyennes, Lakotas et Arapahos près du lieu de la bataille à environ 6 000 (dont 1 500 guerriers) ; ce qui en ferait le plus grand rassemblement amérindien en Amérique du Nord avant la généralisation des réserves. La mythologie nord-américaine veut que les premiers colons n’aient survécu qu’en adoptant les techniques agricoles des Amérindiens. La même année, un groupe d'environ 350 Cheyennes quitta les Territoires indiens en direction du nord, mené par ces deux chefs. Historique. Des adversaires déterminés, tels les généraux américains George Crook et Nelson Miles, exploitent méthodiquement ces divisions en incorporant des Amérindiens à leurs troupes. Il semble bien que, après 1755, les Amérindiens alliés des deux camps aient conclu un accord tacite visant à cesser tout combat tribal. Le mécontentement des Sioux tourna à la révolte. Entravées par les divisions géographiques, les rivalités de tribu, de clan ou de famille, la fragilité du lien culturel commun, les quelques tentatives de riposte concertée, inspirée par une préoccupation commune, résistent rarement au premier échec militaire. La dernière modification de cette page a été faite le 8 décembre 2020 à 12:52. La partie nord américaine du conflit opposa l'Angleterre et ses colonies d'Amérique aux Français et à leurs alliés Indiens. Ce traité avait pour objectif d'obtenir les riches terres agricoles qui se trouvaient dans le Minnesota. LA VIOLENCE GUERRIERE DES INDIENS 63. » Crook et Miles se montrent des partisans convaincus de l’utilisation d’Indiens comme agitateurs chargés de semer la dissension parmi les plus acharnés à poursuivre la lutte, aidés en cela par la réaction plus individuelle que collective des Amérindiens face à l’invasion occidentale. Lorsque, en 1757, le marquis de Montcalm accorde les honneurs de la guerre à la garnison de Fort William Henry, les 2 000 Amérindiens qui ont assisté au siège en spectateurs se jettent sur les prisonniers britanniques, en massacrent et en scalpent plus de 200. Du fait que les Amériques sont, depuis le début, des colonies de peuplement, les alliances avec les indigènes ne pouvaient être que provisoire. Toute manifestation rationnelle de leur part n’aurait révélé, de toute manière, que la réalité d’un destin scellé. Les guerres indiennes sont l'ensemble des guerres opposant les colons européens puis les gouvernements des États-Unis et du Canada aux peuples nord-amérindiens, de 1778 à 1890. En 1835, l'armée américaine fut envoyée pour faire appliquer ce traité. Ils firent davantage : ils adoptèrent également, et adaptèrent, leurs techniques de guerres. Toute manifestation rationnelle de leur part n’aurait révélé, de toute manière, que la réalité d’un destin scellé. Certains chefs, dont Lawyer (Juriste) signent ce traité, et vont dans une réserve de l'Idaho. Les Etats-Unis continuent encore aujourd'hui à lutter contre les deux fléaux que sont le racisme et la discrimination. Cette guerre fera plus d'un millier de morts dont plus de 800 Sioux et plus de 350 colons américains. Voici un (trop) bref survol de leur histoire, illustré par un choix d'images, ainsi que des dessins puisés dans quelques bandes dessinées qui m'ont marqués. Des tribus Sioux telles que les Sisseton et Wahpeton hésitèrent à se déshériter, mais les pressions étaient tellement fortes, qu'ils cédèrent avec réticence sous la menace potentielle du gouvernement fédéral. Le groupe mené par Little Wolf retourna dans le Montana. Les conventions qui régissent la guerre à l’européenne leur sont inintelligibles, sinon grotesques. Un demi-siècle de paix a précédé la guerre. de fr Les Anglais captifs livrés par les Indiens au colonel Bouquet en novembre 1764. Le siège, les batailles rangées et la puissance maritime décident de l’issue des guerres impérialistes, et non les tactiques de guérilla de l’embuscade et du raid. En échange de leur concours, les alliés amérindiens reçoivent toute liberté de rançonner les nombreux prisonniers ou les vendre comme esclaves. L’historien américain John M. Gates remarque que « les Amérindiens n’étaient capables que de violence ponctuelle, de guérillas qui, si elles témoignaient d’éclairs de génie tactique, étaient dépourvues de toute réflexion stratégique ». Il devint grâce à ses talents d'orateur et de négociateur. La dépendance ainsi créée est parfois aussi fatale que l’absence totale d’auxiliaires indiens. À court terme, les Français pâtissent plus que les Britanniques de ce pacte entre Amérindiens, auquel viennent s’ajouter les maladies. Lemkin a également écrit des chapitres sur le « génocide contre les Indiens d’Amérique » et « les Indiens d’Amérique du Nord » mais est décédé avant qu’il puisse finir son projet. Les Amérindiens ont toutefois souvent une utilité complémentaire, au même titre que les partisans soutenant l’action des armées régulières dans une guerre européenne. Les guerres indiennes sont l'ensemble des guerres opposant les colons européens puis le gouvernement des Etats-Unis aux peuples Nord-Amérindiens, de 1778 à 1890. Plus que les colonies britanniques, en effet, la Nouvelle-France est tributaire du concours des Amérindiens. Environ 3 000 Cherokees firent route par voie fluviale à partir de juin, et arrivèrent jusqu'en septembre dans le Territoire indien. - Terres Indiennes -Documentaire en 5 grand chapitres.1 - Au temps du Mayflower2 - La vision de Tecumseh3 - La piste des larmes4 - Geronimo5 - Wounded Knee Amérique centrale. Celles-ci décident en 1873 que les terrains occupés par les colons ont été acquis illégalement, et leur demandent de les évacuer. Le grand historien des guerres indiennes Robert Utley soutient que la pression continue de l’immigration dans les Amériques, plus sûrement que les forces armées, a privé les Indiens de leurs terres et tous moyens de subsistance, ne leur laissant d’autre choix que la soumission. Bien qu'aucune guerre ne fût officiellement déclarée par le Congrès des États-Unis, l'armée américaine fut constamment en guerre contre ces peuples à partir de 1778. Environ 1 500 Sioux sont détenus à Fort Snelling jusqu’au printemps 1863 ; 130 meurent pendant leur détention. En 1891, au cours d'un de ses vo… Contrairement à leurs cousins « yankees », les colons anglais du Sud n’hésitent pas à constituer des détachements de plusieurs milliers d’hommes pour combattre l’empire espagnol ou les Français sur la côte du golfe du Mexique ou les tribus turbulentes. S'ensuit une décennie de guérillas entre le sud de l'Arizona, du Nouveau Mexique et la province de Sorano au nord du Mexique, qui se termine par la capitulation de. De même lors des guerres contre les Sioux (1861-1890). Little Crow est également tué par un colon la même année. Après la bataille de Little Bighorn, les tentatives de l'armée des États-Unis de capturer les Cheyennes s'intensifièrent. Il semble bien que, après 1755, les Amérindiens alliés des deux camps aient conclu un accord tacite visant à cesser tout combat tribal. Ils ont riposté contre les colons, ce qui a conduit à la Seconde Guerre Séminole , la guerre la plus longue et la plus coûteuse que l'armée ait jamais menée contre les Indiens. Ce conflit est consécutif à l'affaire Bascom dans laquelle, Le traité signé en 1872 n'est plus respecté depuis que le Congrès a décidé d'exiler les Apaches dans une réserve de l'Oklahoma. Le décès de 20 soldats indiens battus à mort par des militaires chinois lors d'un incident frontalier place l'Inde face à un défi militaire sans précédent depuis au moins soixante ans. La dépendance ainsi créée est parfois aussi fatale que l’absence totale d’auxiliaires indiens.
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