Cette relative prospérité est due aux plans de développement économique qui ont supervisé la construction des trois éléments clés de l'infrastructure. Après une guerre contre la Russie soviétique en 1920, la Pologne récupéra ses territoires historiques de Biélorussie et d’Ukraine. À certains endroits stratégiques, les Soviétiques sont quatre fois plus nombreux que les Polonais. Les évaluations varient la plupart du temps d'une victoire de la Pologne à une issue indécise. Les généraux bolcheviques sont ː Mikhaïl Toukhatchevski (le nouveau commandant du front ouest), Léon Trotski, Joseph Staline et Félix Dzerjinski, Polonais de naissance et fondateur de la Tchéka, la police politique soviétique. Les clauses du Traité de Versailles qui confirme l’existence de l’État polonais éludent le problème de la frontière orientale du pays. Cependant elle est bientôt confrontée au nombre grandissant d'unités polonaises rendues disponibles après la contre-offensive sur Varsovie. Cependant grâce à des informations du renseignement militaire polonais qui a décrypté les messages radio de l'Armée rouge, Piłsudski et son chef d'état-major Tadeusz Rozwadowski parviennent à lui tendre un piège. La retraite se déroule dans le plus grand désordre. En mars, les forces polonaises enfoncent un coin entre les forces soviétiques de Biélorussie et d'Ukraine. À partir de la fin du XVII e siècle, cette union commence à s'effondrer et les États voisins la démembrent progressivement jusqu'à sa disparition totale en 1795. De ce fait, la Pologne devient le point le plus névralgique de l'Europe, les Alliés laissant le champ libre aux faits accomplis. Le 12 mai 1935, Piłsudski meurt d'un cancer du foie au palais du Belvédère de Varsovie. Le manque de coopération entre les commandants finit par coûter très cher dans la décisive bataille de Varsovie. 1862-1910 : La proportion des illettrés passe de 64 à 82 % de la population de la Pologne russe en raison des obstacles opposés à l’enseignement en polonais. Cette alliance sera un facteur important au cours des négociations entre la Pologne et l'Union soviétique. Dans un télégramme, Lénine déclare : « Nous devons diriger toute notre attention au renforcement des Révolutions bolchéviques occidentales ». De petites unités de police polonaise sécurisaient la frontière orientale. Plus à l’est : l’ancien Empire russe ayant donné, du nord au sud, Lettonie, Lituanie et Pologne. Pour le moins, l'assistance militaire et les livraisons de matériel ont été déterminantes dans la bataille. Les forces de Gaïk Bjichkyan soutiennent les forces lituaniennes, lorsqu'elles reprennent Vilnius le 14 juillet, obligeant les Polonais à battre à nouveau en retraite. Cette décision est dictée par le désir de récupérer Vilnius et ses environs. Au même moment, la guerre civile russe fait rage. La pratique de l'établissement d'une ligne fortifiée de défense avait fait la preuve de son efficacité, lors de la Première Guerre mondiale, sur un front occidental saturé de troupes et de matériel. » 24 août 2020 par Frédéric Guelton et Gwendal Piégais | Pays : France, Lituanie, Russie, Ukraine, URSS 0 0 0 0 L'avancée militaire polonaise fait bientôt face aux contre-attaques de l'Armée rouge. Le premier fut la création du port de Gdynia, qui permit à la Pologne de contourner la ville libre de Dantzig, qui subit alors une forte pression allemande). Profitant d'une conjoncture économique favorable qui perdure jusqu'en 1929, cette politique ne suscite que peu de protestations[2]. Mais ces menaces demeurent ignorées. En 1920, au moment de la bataille de Varsovie, la Pologne est indépendante depuis le 10 décembre 1917, date à laquelle le gouvernent bolchevique (Sovnarkom) signe le décret donnant l’indépendance à la Pologne. La Pologne, en vertu de sa taille, en serait le chef de file, tandis que Dmowski voulait voir un État polonais unitaire, dans laquelle d'autres peuples slaves seraient assimilés. Les forces russes se déplacent à raison de 30 kilomètres par jour. La retraite du front sud s'arrête, mais la situation empire près de Varsovie, empêchant les Polonais de poursuivre leur contre-offensive vers l'est. Cependant, les armées polonaises sont repoussées et les Russes mènent une contre-offensive qui les conduit aux portes de Varsovie. Ce même jour, Toukhatchevski, dans son quartier général de Minsk à 480 km à l'est de Varsovie, prend seulement conscience de la défaite soviétique et ordonne la retraite vers le Boug, dans l'espoir de reconstituer sa ligne de front, pour mettre fin à l'attaque polonaise et reprendre l'initiative. Lénine voit la Pologne comme un pont que l'Armée rouge doit franchir afin de lier les deux révolutions et aider d'autres mouvements communistes en Europe de l'Ouest. ». Après 123 ans de soumission de la Pologne à ses trois voisins impériaux, la Deuxième République polonaise est proclamée le 11 novembre 1918, mais ses frontières sont loin d'être stabilisées. Elle se retrouve en état d'occupation avec une partie de son territoire annexé directement au Troisième Reich et une autre partie transformé en colonie allemande sous le nom du Gouvernement général. Le capitaine de Gaulle en Pologne en 1919-1920. Les Polonais tentent d'arrêter l'avancée soviétique sur le Boug, avec la 4e armée et le groupe Poleska, mais ne stoppent l'Armée rouge qu'une semaine. Elle le sera au cours de 1919 grâce, en particulier, à l'action d'Ignacy Paderewski à Paris. Mais la 1re Armée polonaise résiste à l'offensive russe sur Varsovie, arrêtée le 13 août, à la bataille de Radzymin. Les forces soviétiques et polonaises sont également en conflit avec l'Ukraine et les troubles s’amplifient dans les pays baltes (guerre d'indépendance de l'Estonie, guerre d'indépendance de la Lettonie, guerre d'indépendance de la Lituanie). En réalité, les moyens d'action en question sont très limités par la situation politique du Royaume-Uni. Cette tendance s’est encore accusée avec la victoire polonaise de 1920 et les gains territoriaux subséquents. L'avancée des Russes et des Polonais commence à peu près en même temps en avril, ce qui se traduit par une augmentation du nombre des soldats en garnison dans cette région. David Lloyd George, qui n'a jamais été enthousiaste à l'idée de soutenir les Polonais, subit cependant les pressions des membres de l'aile droite de son cabinet, tels que George Curzon et Winston Churchill, pour offrir des fournitures à la Pologne. En 1919-1920, elle est en proie à une guerre civile ; occasion que ne manque pas la Pologne pour tenter de reconquérir ses provinces perdues. Les deux États revendiquent la victoire dans ce conflit mais le traité de 1921 se traduit pour la Pologne par des concessions territoriales au regard de la situation frontalière en avril 1920[1]. À Varsovie, Józef Piłsudski devient Chef du tout nouvel État polonais et commandant en chef de l’armée. La Pologne obtient son indépendance de facto le 11 novembre 1918, lors du retrait des unités d'occupation allemande et austro-hongroise. La question de la victoire n'est pas universellement convenue. Cette lutte armée avait un double enjeu politique et territorial. En juillet 1920, la Lituanie, majoritairement anti-polonaise, décide d'appuyer les Soviétiques. Chełmno (en polonais), ou Kulmhof en (allemand), fut un camp d'extermination nazi situé sur la rivière Ner, tributaire de la Warta, dans l'ouest de la Pologne. En raison de leur désastreuse défaite militaire, les Soviétiques avaient offert à la délégation polonaise de substantielles concessions territoriales. En effet, la décentralisation et l'absence de monnaie commune parasitent le développement du pays. Son passé politique de gauche lui vaut une popularité parmi les masses ouvrières et dans les milieux de l’intelligentsia radicale, et les faits d'armes pour l'indépendance pendant la guerre (les légions) ont exercé une très grande influence, surtout sur la jeunesse. Ceux-ci sont ensuite regroupées en powiaty (districts), ensuite organisés en wojewódstwa (voïvodies). À la suite de ces victoires de l'Armée rouge sur les Russes blancs assistés par les puissances occidentales, Vladimir Lénine, chef du nouveau gouvernement de la Russie communiste, succombe à un élan d'optimisme. La défaite de Boudienny et de Toukhatchevski, « c'est le moment où tous les Allemands, même les pires réactionnaires et monarchistes, vont reconnaître les Bolchéviques comme leur salut », « Nous devons diriger toute notre attention au renforcement des Révolutions bolchéviques occidentales », « Voilà comment mettre fin aux idées des maîtres. Malgré le gouvernement de Władysław Grabski, qui en 1924 lance une grande réforme monétaire : monnaie unique, création de la Banque nationale de Pologne, un coup d'État a lieu le 12 mai 1926. Les Bolcheviks croient alors que toutes les nations du monde vont se soulever pour instaurer le système soviétique, pour créer une alliance communiste mondiale. Vive la révolution russe ! Le front russe du Sud-Ouest fait reculer les forces polonaises hors de l'Ukraine, près de Zamość et de Lviv (en polonais : Lwów), plus grande ville du Sud-Est de la Pologne, et centre industriel important, défendu par la 6e armée polonaise. Dans les mois qui suivent, Dénikine paye chèrement son refus de tout compromis sur la question. En 1921, 16 057 229 Polonais (environ 62,5 %) sont catholiques romains, 3 031 057 (environ 11,8 %) sont catholiques orientaux (surtout des grecs-catholiques ukrainiens et des catholiques arméniens), 2 815 817 (environ 10,95 %) sont grecs-orthodoxes, 2 771 949 (environ 10,8 %) sont juifs, et 940 232 (environ 3,7 %) sont protestants (la plupart luthériens). Mais en dépit des difficultés économiques et des destructions de la Première Guerre mondiale, suivie de l'invasion soviétique en 1920, ayant à faire face à des voisins de plus en plus hostiles tels que l'Allemagne nazie, la République polonaise parvient à se développer. La mission interalliée à peine constituée, les Polonais remportent la cruciale bataille de Varsovie. Vers la mi-octobre, l'armée polonaise atteint la ligne Tarnopol-Doubno-Minsk-Drisa. Les frontières entre les deux États naissants, la Russie soviétique et la Deuxième République polonaise n'avaient pas été clairement définies par le traité de Versailles. Mais d'autres comme l'encyclopédie libre polonaise Internetowa encyklopedia PWN ou l'historien Norman Davies[7] estiment l'offensive de l'Armée rouge de 1919 comme étant à l'origine du conflit, bien que la guerre n'ait été officiellement déclarée qu'en 1920 : les événements de 1920 seraient une conséquence logique, et prévisible, du prélude de 1919[8]. Le plus grand lac est le lac Naroch. Entre octobre 1938 et septembre 1939, il est détrôné par le Lodowy Szczyt (en slovaque : Ľadový štít) qui culmine à 2 627 mètres. De la période des partages à la chute de communisme, Eva Plach, "Dogs and dog breeding in interwar Poland", https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Deuxième_République_(Pologne)&oldid=179001695, Article contenant un appel à traduction en polonais, Article contenant un appel à traduction en anglais, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. L'histoire mouvementée de la Pologne influence la situation de ses archives. Le but poursuivi est d'atteindre l'Europe centrale, d'installer des gouvernements soviétiques dans les pays nouvellement indépendants de la région et de soutenir les révolutions communistes en Allemagne et Autriche-Hongrie. Parce que créée à partir de territoires issus de différentes États, à l'intérieur des frontières de la Pologne cohabitent trois systèmes économiques différents, avec trois monnaies différentes et peu ou pas de liens directs entre les infrastructures. Le reste de la 1re armée de cavalerie se retire vers Volodymyr-Volynsky le 6 septembre et est encore repoussé peu de temps après, à la bataille de Hrubieszów. Les troupes françaises quittent Odessa, les Britanniques évacuent Arkhangelsk[13]. Le général Weygand, chef d'état-major du maréchal Foch, en est le commandant en chef. Après avoir franchi la rivière Narew le 2 août, les unités du front russe du Nord-Ouest ne sont plus qu'à 90 kilomètres de Varsovie. Dans le nord du pays, les Soviétiques traversent la Vistule, en pure perte car il n'y a personne en face d'eux, alors qu'au sud de Varsovie, où le sort de la guerre est sur le point de se décider, Toukhatchevski n'a laissé que quelques forces pour maintenir ses communications. En effet, la Russie soviétique voulait instaurer une Pologne communiste et ainsi faire sa jonction avec la Hongrie soviétique et les révolutionnaires allemands. Selon le général Mikhaïl Toukhatchevski : « À l’Ouest ! Les dirigeants polonais sont réticents à céder aux demandes lituaniennes : une complète indépendance, et la ville de Vilnius, capitale historique de la Lituanie où vivent cependant une majorité de Polonais. La Pologne commence à subir de sérieux revers, en raison de sabotages et de retards dans les livraisons de fournitures de guerre lorsque les travailleurs autrichiens, tchèques et allemands en refusent le transit vers la Pologne. ». Les Soviétiques attaquent sur les points les moins défendus du front. Le mois suivant, elles se déplacent vers l'est jusqu'à la ligne Yaruha sur le Dniestr-Charhorod-Bar-Lityn. Le 31 mai, l'assemblée nationale nomme Piłsudski président de la République, mais celui-ci refuse. En mars, la République des Lemkos (éphémère république ruthène en Pologne du Sud) est annexée. Le 17 juillet 1919, les Ukrainiens capitulent face aux Russes. Les Soviétiques déploient ensuite des unités de cavalerie mobile pour harceler l'arrière-garde polonaise, avec l'objectif de couper les lignes de communications. Près de 75 % du territoire de la république est drainé vers le nord jusque dans la mer Baltique par la Vistule (dont le bassin représente 180 300 km2), le Niemen (bassin : 51 600 km2), l'Oder (46 700 km2) et la Daugava (10 400 km2).
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